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Arles 2012 – Off: Villa Pérochon

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L’Association « Pour l’Instant » présente la Villa Pérochon – Centre d’Art Contemporain de Photographie à Arles.
La Bourse du Travail présente, jusqu’au 21 juillet, 5 expositions photographiques et 3 projections. Les projections présentent un extrait du fonds d’oeuvres de « Pour l’Instant », constitué des photographies réalisées lors des différentes résidences des Rencontres de la jeune photographie internationale de Niort depuis 1994, avec pas moins de 750 photographies et 87 artistes.
8 expositions sont également organisées par Pascal Bois chez les commerçants du quartier de la Roquette, jusqu’au 3 septembre prochain (Françoise Beauguion, Laure Bertin, Paula Bonneaud, Faustine Ferhmin, Clement Briend, Violaine Chaussonnet, Noemie Ellias Bascunana, Sylvie Fontayne, Sohrab Hura, Andreï Liankevich, Marie Maurel, Olivia Maria Da Silva, Arno Rafael Minkkinen, Karen Miranda Rivadeneira, Paul Muse, Claire Philippin, Selvaprakash, Faustine Ferhmin, Coralie Salaün).

PROJECTIONS :

• Années 1994 à 2000 :
1994 : Nelly Blaya ; Patrick Khun ; 1995 : Abel Carrit Davoine ; Bénédicte Delamain ; Claire Philippin ; Jean-Louis Burc ; 1996 : Andrej Glusgold ; Sandrine Expilly ; 1997 : Francesco Morandin ; Jérôme Sother ; Patrizia Di Fiore ; Tzu Chen Chen ; 1998 : Dominique Piccinato ; Olivia Maria da Silva ; Paul Muse ; Paula Bonneaud ; Sabine Delcour ; Sylvie Fontayne ; Vincent Rosenblatt ; 1999 : Arno Fabre ; Eric Flogny ; Gille Raynaldy ; Manuella Tetrel ; Yolenda Pelaez ; Sarah Carrapato ; 2000 : Alexa Brunet ; Brigitte Grignet ; Isabelle Vaillant

• Années 2001 à 2005 :
2001 : Israel Arino ; Laura Henno ; Luc Arrasse ; Olivia Froudkine ; 2002 : Agnieska Czajkowska ; Charlie Jouvet ; Eric Beaudelaire ; Laurent Chardon ; Mickeala Sabatier ; 2003 : David Petitjean ; Ivars Gravlejs ; Maitextu Etcheverria; Svetlana Katachourova ; Sylvie Fraissard ; Valérie Sarrouy ; 2004 : Dyane Ducruet ; Marie Maurel ; Noémie Ellias Bascunana ; Sébastien Normand ; 2005 : France Dubois ; Grégory Valton ; Karine Portal ; Marie Snauwaert

Années 2006 à 2011 :
• 2006 : Anita Andrzejewska ; Juliana Musitelli ; 2007 : Claire Béguier ; Clémence de Limburg ; Jukka Onnela ; Vanessa Chambart ; 2008 : Andrei Liankevich ; Clément Briend ; Philip Przewozny ; Florence Brochoire ; Graham Miller ; Laurie Polson ; Melania Avanzato ; Sandrine Binoux ; Selvaprakash.L ; 2009 : Arno Rafaël Minkkinnen ; Violaine Chaussonnet ; Stéphane Fugier ; Liza Wiltse ; Quentin Pradalier ; Coralie Salaün ; 2010 : Mariam Amurvelashvili ; Rachel-Louise Brown ; Faustine Ferhmin ; Sorhab Hura ; Nicolas Raufaste ; Gauthier Sibillat ; Leah Tepper-Byrne ; 2011 : Estèla Alliaud ; Françoise Beauguion ; Paul Chapellier ; Marta Pareja Cobos ; Karen Miranda Rivadeneira ; Patrick Wong

EXPOSITIONS :

« Le Tirailleur et les Trois Fleuves » de Philippe Guionie.
Les tirages de cette exposition ont été produits et réalisés au « Coin photo » laboratoire de l’association par Michel Paradinas à l’occasion de l’exposition présentée en 2009 à la galerie le Belvédère de la scène nationale le Moulin du Roc à Niort. Cette exposition a été suivie d’une résidence en Poitou-Charentes (avec l’étroit partenariat du Carré Amelot de La Rochelle) durant laquelle Philippe Guionie a réalisé une nouvelle exposition « Le tirailleur, trace de mémoire » en 2010. Historien de formation, Philippe Guionie revendique une photographie documentaire autour des thèmes de la mémoire et des constructions identitaires. Son mode principal de figuration est le portrait. Son postulat
photographique : poser des visages sur des mémoires humaines qui n’en sont pas, en associant souvent photographies et enregistrements sonores.
Photographe engagé, Philippe Guionie écrit en photographie une histoire humaine et l’inscrit dans le temps, celui de la mémoire partagée et celui du temps.
Il collabore régulièrement avec la presse française, auteur de plusieurs ouvrages, notamment « Africa-América » en 2011 ». Il est membre de l’agence MYOP depuis 2009. Il a reçu le prix Roger Pic en 2008 pour sa série « Le tirailleur et les trois fleuves ».

« Montre-moi » un projet porté et réalisé par Pour l’Instant en 2007
Le regard posé sur l’opération de renouvellement urbain d’un quartier de Niort par Patrick Delat et Jean-Luc Fouet de l’association Pour l’Instant. Les photographies ont été réalisées / négociées avec les habitants du quartier, les résultats offrent des portraits d’intérieur/extérieur d’appartements aujourd’hui « déconstruits ».

« Au Collège » d’Anne Leroy
Dans le cadre du dispositif « Ecritures de lumière », Anne Leroy a effectué une résidence au collège Rabelais à Niort. Elle a réalisé un travail photographique avec les élèves de trois classes. Elle a également produit un travail personnel. Nous vous présentons à Arles une partie du travail réalisé avec les élèves, où ils ont tour à tour été photographes, assistants, directeurs artistiques, modèles. Ils ont réfléchi aux connections entre les personnes et les ont assemblées avant de les photographier. Il en résulte des photographies extrêmement réfléchies dans le cadrage, dans le choix des lieux, dans la mise en scène des personnages et des regards tout en gardant une fraîcheur d’adolescents et en filigrane les préoccupations liées à l’âge des protagonistes.
Photographe diplômée de l’Ecole nationale supérieure Louis Lumière en 2008, Anne Leroy vit et travaille à Bordeaux et à Paris. L’Homme, le territoire, les lieux qu’il investit, s’approprie, abandonne ainsi que la mémoire, individuelle et collective, sont des problématiques centrales dans son travail. La frontalité du point de vue qu’elle adopte souvent est un parti pris significatif dans sa démarche. Elle photographie en retrait. Elle tend à montrer l’Homme dans la dignité et l’environnement d’une façon telle qu’ils donnent à penser plus qu’à voir. Tout en répondant à des commandes d’institution publiques et d’entreprises, elle développe des projets personnels dans une démarche à mi-chemin entre photographie documentaire et expression artistique.

• Patrizia Di Fiore -1997/1998 (Fonds photographique de Pour l’Instant issu des résidences en création des Rencontres de la
jeune photographie internationale)

« En quittant l’Italie à 20 ans j’ai cherché à m’imprégner d’autres cultures pour enrichir la mienne, pleine d’images engagées d’Antonioni, Fellini, Rossellini, la peinture du quattrocento… C’est en France, où je vis depuis 30 ans, que j’ai trouvé mon expression à travers la photographie que j’emploie comme un langage universel et, plus particulièrement le paysage, qui me ramène à mes souvenirs d’enfance et à ma culture faite d’images et d’histoires toutes italiennes. C’est cette relation duale à mes origines et au monde extérieur qui marque en filigrane l’ensemble de tout mon travail » …« Face à la complexité du monde dans lequel nous vivons ma démarche constante, mon engagement, est d’explorer des zones limite. Mes images proposent un point de vue sur le monde et introduisent dans la culture visuelle des regardeurs une interrogation, une expérience différente. » … « Enfin le troisième aspect de ma photographie est mon approche formelle et universelle du paysage. Je devrais plutôt dire de l’espace, car c’est bien de cela dont il s’agit. Ce qui me touche et déclenche la prise de vue c’est ce rapport itératif au réel dans lequel nous existons. »
Les oeuvres de Patrizia Di Fiore sont présentes dans de nombreuses collections : Bibliothèque nationale de France, CNA du Grand Duché du Luxembourg, Fonds national d’art contemporain, CMP de Bastia, Pôle Images Haute Normandie …, elles on été présentées lors de nombreuses expositions en France, mais aussi à l’étranger : Naplouze, Gaza, Lausanne, Luxembourg, Chine …

• Anaïs Boudot -2011 (Fonds photographique de Pour l’Instant issu des résidences des Rencontres de la jeune photographie internationale)
Découvrant Niort, j’ai été immédiatement attirée par la présence de l’eau et des éléments qui viennent s’y mêler. La lumière joue sur le feuillage, créant de la matière visuelle. J’ai souhaité capter les impressions changeantes du paysage, à la manière des impressionnistes. Dans ces espaces, l’eau semble à la fois tranquille et révèle de subtils jeux de lumière sur sa surface polie par l’immobilité.
Les paysages reflétés se troublent au moindre mouvement. Et tous ces éléments introduisent dans le paysage quelque chose comme une respiration, un frémissement. Le désir de retranscrire l’émotion ressentie devant les choses et la manifestation de leur vibration dans le temps s’est ancré dans mon projet.
La découverte du marais poitevin a donné lieu à deux travaux complémentaires : une vidéo et une série d’images en noir et blanc. La vidéo a été réalisée a partir d’un montage de photographies stéréoscopiques. On se trouve plongés dans le marais que l’on traverse sans s’en apercevoir au premier coup d’oeil, et dont les images laissent percevoir une certaine profondeur. Par ailleurs, le paysage particulier du marais se constitue de nombreuses couches d’images, démultipliées par la profondeur de l’eau et le phénomène de réflexion. J’ai tenté de trouver, par le biais du tirage argentique, un procédé qui me permettrait de rendre compte de cette dimension, en utilisant les éléments constituant le paysage : la lumière bien sûr, celle présente dans l’espace et celle que je crée par ajout de matière, mais aussi les superpositions d’images.
Anaïs Boudot née en 1984, diplômée des Beaux-arts de Metz, de l’ENSP Arles en 2010, actuellement résidente au Fresnoy.

« Pour l’Instant » La Villa Pérochon – Centre d’Art Contemporain de Photographie

La Bourse du travail
3 rue Parmentier
13200 Arles
Du 2 au 21 juillet
de 10h00 à 19h00

Quartier de La Roquette
Du 4 juillet au 3 septembre

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