Confinés, enfermés dans un espace limité, incapables de fonctionner normalement, tous, nous essayons de trouver d’autres voies pour ne pas sombrer.
Privée de ce qui fait mon quotidien, des cafés où l’on s’attarde, des cinés où l’on s’évade, des rendez-vous entre ami.e. s où l on refait le monde, j’ai saisi mon appareil photo, mes pots d’ocres du Luberon et mes pinceaux pour sortir de moi l’angoisse et la peur.
Annie Gava