Le vingtième étage du Standard East Village offre une vue panoramique à 360° des rues, des trottoirs et des toits de la ville de New York. Un expresso à la main, Andrea Albertini, président de Damiani Editore, y dresse son programme pour la journée. Dix réunions. Puis, à dix-sept heures, vol retour vers l’Italie. Cela fait une semaine qu’il tient ce rythme effréné, mais Albertini ne conçoit pas les choses autrement. L’art. La photographie. Les histoires. Le glamour. Les intrigues. La passion. Le parfum du papier, de l’encre, et les grandes images. L’édition dans le plus pur style italien.
Damiani existe depuis plus d’un siècle. Après sa fondation, la maison a été détruite pendant la guerre, puis reconstruite en 1947. C’est là que l’histoire commence pour Albertini, lorsque son père était aux commandes. Ce n’est qu’en 2004 qu’Albertini décide de lancer un programme de publication impressionnant d’énergie, d’exubérance, et de prise de risques. Grâce à une compréhension intuitive du médium qui lui vient d’un vie entière passée dans l’édition, Albertini est capable de décrocher des collaborations avec des personnalités charismatiques travaillant à la pointe de l’édition actuelle, y compris avec Aaron Rose pour Alleged Press, et avec André Balazs pour Standard Press. Avec un catalogue qui inclut Terry Richardson, Mario Testino, Andres Serrano, Ralph Gibson, Mary Ellen Mark, Charles Harbutt, JR, Maripol, Ari Marcopoulos, et Ed Templeton, parmi d’autres, Damiani propose un assortiment détonnant de styles visuels pour les rayons des librairies.
Lire la suite de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise du Journal.