Des milliers de kilomètres à travers l’Amérique Latine, confrontant ma petite culture européenne à tout un nouveau monde, fait d’hommes, de coutumes, de lieux, de couleurs, de lumières… que j’ignorais jusqu’alors. A partir de là, il n’était plus question de savoir où j’allais, mais comment j’y allais ; ou comment tout cela pouvait agir sur ma personnalité profonde et ma façon d’appréhender les choses. Je suis maintenant de retour au point initial, avec pourtant l’impression de n’avoir jamais été aussi loin. Cela me rappelle une phrase d’Eduard Bernstein : Le but ne signifie rien. Le mouvement est tout.
Alban Coret
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