« Alain Desvergnes est venu plusieurs fois me voir quand j’habitais au Nouveau Mexique; c’était l’époque de la préparation de l’exposition sur les photographes de New Mexico, avec Mora. Et aussi de la soirée sur l’Afrique où il réunit les photos de Marc Allégret du Congo avec mes photos du Sahel.
Là, ce jour-là, on était allé au pueblo indien de Santo Domingo, et Alain s’amusait à marcher sur les rails d’une voix ferrée à l’abandon! Il adorait les États-Unis. On était bien, dans le vent silencieux du gigantesque Ouest américain, à se ballader…
C’était un type formidable, resté très aventureux et ne se prenant pas au sérieux! Et pourtant, il en a fait, des choses importantes!!! Ce qu’il a laissé comme traces à Arles est formidable.
L’école, mais aussi les rencontres, les soirées… Et comme photographe, son Vieux Sud était une série si forte, si juste, si vécue, quoi!
Il restera très présent à tous ceux qui l’ont connu. »
Bernard Plossu