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City as Canvas at the Museum of the City of New York

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Tout commence dans les rayons d’une bibliothèque : Sean Corcoran, curateur pour les impressions et les photographies au musée de la ville de New York, tombe sur une collection de « livres noirs » offerte par Martin Wong au musée en 1994, cinq ans seulement avant qu’il ne meure du Sida à San Francisco. Les livres noirs accueillent des esquisses et des dessins, des travaux sur papier qui avaient été échangés entre auteurs de l’époque, donnant à chacun un aperçu de ce que ses contemporains pouvaient faire avec un marqueur en main, et leur offrant un espace pour contribuer à la conversation.

Au total, Martin Wong (1946-1999) a donné 55 livres noirs et plus de 300 œuvres peintes sur toile, sur carton, sur papier, ou sur contre-plaqué. Les travaux que Wong a collectés incluent des intuitions précoces de transformations stylistiques que l’on verrait ensuite apparaître sur les trains et les immeubles de la ville de New York. Et même si ces peintures ont disparu depuis longtemps, leur héritage est toujours sensible aujourd’hui.

Le 4 février ouvrira au musée de la ville de New York l’exposition City as Canvas: Graffiti Art from the Martin Wong Collection, avec plus de 105 travaux de graffeurs et d’artistes légendaires comme DAZE. DONDI, FUTURA 200, Keith Haring, LADY PINK, LEE, et SHARP, parmi d’autres, au côté de photographies historiques de Charlie Ahearn, Henry Chalfant, Martha Cooper, Jon Naar, et Jack Stewart. Réunis par pair, les peintures et les photographies nous ramènent dans un temps et un lieu qui, même s’ils ne sont pas si lointains, ont disparu de nos vies quotidiennes.

Ce sont les photographies qui créent le contexte, un contexte qui peut être difficile à imaginer pour ceux qui n’ont pas vécu cette période. Les trains étaient graffés à la bombe et au marqueur à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, et les pièces les plus imposantes couraient sur toute la longueur des wagons. C’était une époque où une impulsion artistique insatiable était exprimée par tous les moyens disponibles, en s’immisçant dans les jardins à la nuit ou en empruntant d’inquiétants tunnels dans le but d’aller peindre. Cette période de l’histoire de New York marque la création d’un style et d’une culture qui ont balayé le monde d’une grande joie anti-autoritaire. C’était ici, dans ces livres noirs et ces peintures, qu’un nouveau monde était né, et c’est ici, dans ces photographies, que ce monde reste vivant à jamais.

Lire l’article dans son intégralité dans la version anglaise de l’Œil


http://www.mcny.org/content/city-canvas
http://www.rizzoliusa.com/book.php?isbn=9780847839865 
http://missrosen.wordpress.com

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