Les photographes de l’Associated Press récompensés vendredi par le Prix Pulitzer avaient esquivé les gaz lacrymogènes pour capturer les manifestations contre l’injustice raciale et patiemment construit un rapport de confiance avec les personnes âgées pour documenter avec empathie le bilan de la pandémie de coronavirus.
Le photographe en chef d’AP en Espagne, Emilio Morenatti, a remporté le prix de reportage de fond. Le travail de 10 photographes AP a remporté le prix de l’actualité.
« Le travail exceptionnel du personnel photographique d’AP pour couvrir les manifestations de justice raciale et le regard compatissant d’Emilio Morenatti sur l’impact du COVID-19 sur les personnes âgées en Espagne sont deux exemples brillants de ce que les photojournalistes s’efforcent de faire partout : utiliser la lumière et l’ombre pour apporter connaissances et compréhension aux quatre coins du monde », a déclaré J. David Ake, rédacteur en chef adjoint et directeur de la photographie d’AP.
Par Michael Hill – Première publication sur le site d’Associated Press
Breaking News Photography
Staff Photographie d’Associated Press
Un manifestant porte un drapeau américain à l’envers, signe de détresse, à côté d’un immeuble en feu, le 28 mai 2020, à Minneapolis. Des manifestations contre la mort de George Floyd, un homme noir décédé en garde à vue, ont éclaté à Minneapolis pour une troisième nuit consécutive. L’image faisait partie d’une série de photographies de l’Associated Press qui a remporté le prix Pulitzer 2021 pour la photographie d’actualité de dernière heure. (Photo AP/Julio Cortez)
Feature Photography
Emilio Morenatti de Associated Press
Agustina Cañamero, 81 ans, prend dans ses bras et embrasse son mari Pascual Pérez, 84 ans, à travers un écran de film plastique pour éviter de contracter le coronavirus dans une maison de retraite à Barcelone, Espagne, le 22 juin 2020. Même lorsqu’il est emballé dans du plastique, un câlin peut transmettre la tendresse et le soulagement, l’amour et la dévotion. La peur qui a saisi Agustina Cañamero pendant les 102 jours qu’elle et son mari de 84 ans ont passés physiquement séparés pendant l’épidémie de coronavirus en Espagne s’est dissoute au moment où le couple s’est embrassé à travers un écran de film plastique. (Photo AP/Emilio Morenatti)
