Chaque jour du confinement j’ai photographié les fenêtres qui me faisaient face pour continuer de travailler, trouver un lien, y compris avec moi même. J’ai regardé ce que l’on ne devait pas voir. J’ai enfreint la règle du droit à l’intimité pour tenter de nourrir un dialogue. Mais ces images de mes voisins, je m’en suis très vite rendue compte, ne parlaient que de moi, mes rêves, mes visions, mes angoisses, mes ennuis au sens propre comme au sens figuré, puisque ce que je voyais dans les fenêtres de mes voisins, c’était le reflet de mon propre immeuble. – Valérie Simonnet
Valérie Simonnet : Ma vie en 16-9
jusqu’au 28 août
Crypte de l’église St Merry
Eglise St Merry
76 rue de la Verrerie 75004 Paris