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Australie :

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Considéré comme l’un des plus grands photographes industriels et d’architecture du monde, Wolfgang Sievers (1913-2007), ancien élève du Bauhaus, a fui l’Allemagne nazie pour l’Australie au tout début de la Seconde Guerre mondiale. En 1939, il ouvrit son studio photo à Melbourne et devint l’un des photographes les plus renommés d’Australie avec ces images marquantes de l’âge industriel de ce pays.

Depuis sa mort en 2007, Naomi Cass, la directrice du Centre pour la photographie contemporaine de Melbourne (CCP), a réfléchi à la manière de marier une pratique contemporaine avec le travail de Sievers. Il en a résulté The Sievers Project, au sein duquel six artistes photos en « début de carrière » ont répondu aux photographies de Sievers de manière directe ou dans des styles plus ésotériques.

Les artistes de ce Sievers Project Jane BrownCameron ClarkeZoe Croggon,Therese KeoghPhuong Ngo, et Meredith Turnbull — ont été laissés assez libres dans leur travail, comme l’explique Kyla McFarlane, assistante curatrice au CCP, qui s’est elle aussi énormément investie dans le projet : « Leur seule obligation était de répondre à son travail ou à sa vie ou à sa philosophie… Tous l’ont fait de manière plutôt respectueuse, et ont mis au point des répliques suivant des biais intéressants, ou adoptant parfois une approche plus directe. » 

McFarlane explique que Clarke et Brown se sont concentrés sur certaines des images plus commerciales de Sievers. Ils ont tous deux visité de nombreux sites que Sievers avait photographié, y compris l’usine Ford et la papeterie Amcor à Melbourne. Brown s’est aussi rendu « sur un ancien site minier à Broken Hill, servant de cimetière pour les vieilles machines. Il se dégage une certaine mélancolie poétique de ces images. Jane a réalisé ses propres impressions en utilisant des tonalités intéressantes, y compris des tons dorés. Les impressions sont rangées en grilles pour que le spectateur puisse percevoir le poids de toute cette machinerie et l’abandon qui frappe ce lieu. Nous avons accroché le travail de Jane face aux images de Sievers et il y a une vraie conversation entre les deux séries. »

Lire l’article dans son intégralité dans la version anglaise de L’Œil.

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