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Mary Ellen Mark : entretien avec Alison Stieven-Taylor

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La photographe américaine Mary Ellen Mark prend des photos depuis plus de 50 ans. En mai, la galerie Stills à Sydney a accueilli sa première exposition solo en Australie, comprenant un certain nombre d’images datant des années 80 et 90, parmi lesquelles une série réalisée pour National Geographic en 1987 sur les immigrants australiens.

Elle a eu l’occasion plus récemment de travailler en Australie comme photographe de plateau sur trois tournages de Baz Luhrmann — Gatsby le magnifique et Moulin Rouge à Sydney, Australia, dans le village reculé de Kununurra en Australie occidentale, à 3040 kilomètres de Perth.

Mary Ellen Mark est reconnue dans le monde entier pour ses photographies de tournage aussi bien que pour ses séries documentaires ; elle a réussi à marier ces deux pratiques sans compromettre sa signature visuelle. En tant que photographe de plateau, elle a à son actif plus d’une cinquantaine de films, dont Tootsie, Vol au-dessus d’un nid de coucouApocalypse Now et le Satyricon de Fellini. Mark me raconte que ces commandes, ainsi que son travail pour la presse magazine, ont nourri ses projets personnels, qui reposent au cœur de sa pratique photographique.

Comme d’autres photographes connus, Mark a étudié la peinture et l’histoire de l’art avant que la photographie n’entre dans sa vie. « Quand je suis entrée à l’université, je voulais être architecte ou peintre ; j’ai découvert qu’être peintre poussait à vivre dans l’isolement. Quant à l’architecture, c’est une discipline très difficile et je ne suis pas douée pour ce genre de subtilités théoriques », dit-elle en riant.

En troisième cycle, Mark choisit le photojournalisme parmi ses options ; ce fut un éclair de génie. « La photographie m’a tout de suite séduite. Je lisais depuis longtemps des livres sur la photographie et avais toujours été fascinée par la grande photographie. Mais il ne m’était pas venu à l’esprit que c’était quelque chose que je pouvais faire moi-même, avant que je ne choisisse ce cours et que je ne me saisisse d’un appareil, à vingt ans tout juste passés. »

Lire la suite de l’article dans la version anglaise de L’Œil.

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